Frédéric

En 2009, Frédéric fonde Miraflor, une petite entreprise spécialisée dans l’importation et la distribution de spiritueux d’exception. Si la tendance du gin-tonic lui a donné un bel élan dans les années 2010, c’est aujourd’hui une autre force qui le porte : le soleil. Sa boutique et son entrepôt, Ginplaza à Melsele, fonctionnent grâce à 108 panneaux solaires. Et le surplus d’énergie verte produite localement ? Il le partage avec les habitants du quartier. Let the fun be-gin!

Dès le départ, Frédéric a voulu faire de Miraflor une maison dédiée aux labels artisanaux, loin des grandes marques que l’on trouve partout. « Je ne voulais surtout pas de Martini ou de Bacardi, » confie-t-il. « Mon idée, c’était d’importer en Belgique des boissons qui ont une histoire : un vermouth italien, une liqueur produite en petite quantité… ce genre de pépites. » Dans les années 2010, la vague gin-tonic déferle, surtout en Flandre. Miraflor passe alors d’une entreprise individuelle à une équipe d’une dizaine de personnes. Si l’engouement pour le gin est aujourd’hui un peu retombé, d’autres tendances ont déjà pris le relais. « Le rhum a le vent en poupe, le vermouth reste un produit fort, et notre clientèle s’est diversifiée. En plus des bars à cocktails et des cavistes, nous livrons désormais aussi les supermarchés et d’autres établissements horeca. »

Ginplaza

Avec Ginplaza, sa boutique-expérience à Melsele, Frédéric a trouvé un nouvel espace d’expression. « On y propose plus de mille gins, cinq cents rhums, sans oublier les vermouths et vodkas. Et grâce à notre boutique en ligne, ginplaza.be, on touche aussi directement les consommateurs. »

Des choix durables

À côté de sa passion pour les spiritueux, Frédéric mise résolument sur la durabilité. Il y a deux ans, il a investi dans des panneaux solaires et des batteries, aussi bien sur le site de son entreprise que pour sa maison. « Pour moi, c’est un choix à long terme. J’ai deux jeunes enfants, et je veux qu’ils comprennent pourquoi on trie, pourquoi on recycle, pourquoi il est si important d’utiliser l’énergie de manière intelligente. L’éducation, c’est la clé. » Importer des spiritueux de l’autre bout du monde, il ne le fait plus. « Au début, un gin venu d’Australie, je trouvais ça excitant. Aujourd’hui, je me pose des questions. Avec Ginplaza, on se concentre de plus en plus sur les pays voisins et l’Europe de l’Ouest. C’est ce qui nous semble le plus juste. »

L’entrepreneuriat, version 2.0

L’engagement de Frédéric est aussi très concret : grâce à ses panneaux solaires, il produit une partie de sa propre énergie. « En tant qu’entrepreneur, j’aime l’indépendance, et produire sa propre électricité y contribue fortement. Bien sûr, il y a des limites — quand le courant saute, les panneaux ne fonctionnent pas — mais j’ai envie de continuer à améliorer le système. Avec le temps, on gagne aussi le luxe de pouvoir changer les choses. Je me pose de plus en plus de questions comme : Qui suis-je en tant qu’entrepreneur ? Quelles valeurs je veux défendre ? Et qu’ai-je envie de transmettre ? »

Oser le renouveau

L’un des chevaux de bataille de Frédéric, c’est le soutien aux jeunes start-ups. « Quand Bolt est arrivé sur le marché, j’ai tout de suite sauté le pas. Autour de moi, beaucoup hésitaient, attachés à ce qu’ils connaissaient. Mais moi, j’ai voulu essayer. Ce qui compte pour moi, c’est la qualité, les choix durables et le soutien à des marques et entreprises qui travaillent avec passion, tout comme nous. » Aujourd’hui, Frédéric est non seulement client, mais aussi producteur chez Bolt — et plus convaincu que jamais. « J’aime leur approche, leur ton, leur énergie. Même leurs partenariats avec les festivals, je trouve ça génial ! Ils auraient par exemple pu choisir de soutenir des clubs de randonnée — ce qui me parlerait un peu moins, je dois bien l’avouer. Étant un grand amateur de musique et de festivals, l’univers de Bolt me correspond parfaitement. Je m’y sens à ma place. »