Énergie solairePoelkapelle

Stefaan, Caroline, Marie et Julie

En bref

  • de l'énergie solaire
  • une ferme où local et durable vont de pair
  • de l'énergie pour 54 familles

Stefaan et Caroline détonnent dans le paysage, avec leur combinaison bien particulière de différents styles d'agriculture. Près de la ville d'Ypres, en Flandre occidentale, ce couple possède à la fois un élevage de porcs et une exploitation de myrtilles. « Nous aimons nous lancer des défis », déclare Caroline. En ce qui concerne les valeurs, par contre, ce sont les mêmes pour les deux branches de l'entreprise. « Savoureux, local et durable, c'est ca l’important. »

Savoureux

Stefaan travaillait comme consultant dans le secteur agricole jusqu'à ce qu'il décide un jour à créer sa propre entreprise avec sa femme Caroline. "J'aime manger un morceau de viande de temps en temps et le porc Duroc a un goût particulièrement savoureux. J'ai donc décidé de démarrer un élevage de porcs Duroc, tandis que ma femme a trouvé son bonheur dans la culture des baies il y a quelques années", explique Stefaan. "Tout le monde connaît les fraises dans cette région, mais les myrtilles sont moins connues", ajoute Caroline. " Les baies sont la nouvelle super food: elles sont riches en minéraux et en vitamines et contiennent également de nombreux antioxydants. Mais surtout, une baie aussi bleue est une bombe gustative."

Local

Les baies sont vendues sous le nom de Maju Berry, du nom des deux filles de Stefaan et Caroline, Marie et Julie. Inscrit en grand leur distributeur automatique, à Westrozebeke il se voit de loin. "Placer un distributeur automatique était important pour nous. En premier lieu, nous voulions éviter que les habitants de la région continuent à acheter des baies et des framboises importées au supermarché", explique Caroline. Dans l'élevage de porcs de Stefaan aussi, le "local" est déjà à l'ordre du jour. "Nos porcs Duroc sont nourris exclusivement avec des sous-produits de l'industrie alimentaire locale", explique Stefaan.

Durable

Les sous-produits, ce sont les déchets résiduels provenant de diverses industries alimentaires. Pensez aux épluchures de carottes et de pommes de terre provenant de l'industrie légumière, à la levure de bière provenant des brasseries et au lactosérum de fromage provenant des laiteries. "Nos porcs Duroc ont une alimentation très variée", dit Stefaan en riant. "Et de cette manière, on n’a plus besoin de cultiver des aliments pour le bétail tandis que le transport reste également limité."

En outre, Stefaan et Caroline ont investi dans plusieurs installations de panneaux solaires sur trois de leurs granges. "Nous voulions être autosuffisants en termes d'énergie. En outre, cela crée une source de revenus supplémentaire et permet de réduire les risques", explique M. Stefaan. En même temps, ce dernier pense qu'il est important de ne pas avoir d'œillères. "J'en sais maintenant plus sur les énergies renouvelables et j'apprends aussi sur cet aspect de l'agriculture", dit-il. Il partage cette pensée écologique avec Bolt, par l'intermédiaire duquel il vend son surplus d'énergie solaire. "Bolt est également, comme nous, soucieux d'offrir un produit honnête au niveau local", conclut Stefaan.

Projets futurs

Les panneaux solaires et le distributeur automatique de myrtilles ne sont que quelques réalisations sur la liste de Stefaan et Caroline. Alors que Stefaan rêve d'une éolienne dans son jardin, Caroline fait des plans pour installer un hôtel à abeilles. "Nous sommes impatients de voir ce que l'avenir nous réserve !"

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